« Toujours là, après 40 ans de dialyse » d’Onila De Paula

« Toujours là, c’est le titre de cette
autobiographie, mon combat quotidien contre
la maladie et les vicissitudes de la vie. »

Arrivée en France en 1987, Onila De Paula a 40 ans de dialyse derrière elle, et autant d’histoires à raconter. C’est dans son livre autobiographique « Toujours là, après 40 ans de dialyse », qu’elle partage ses souvenirs, les difficultés rencontrées avec cette maladie chronique qu’est la maladie rénale et cadeaux de la vie qui lui ont permis de surmonter cette épreuve.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

A la base, je l’ai écrit en portugais lorsque je vivais au Brésil. J’ai mis 20 ans à le traduire en français. Quand je suis arrivée en France, j’étais faible et fatiguée. J’ai commencé un traitement qui m’a énormément aidé, et grâce auquel j’ai retrouvé des forces. Quand le physique a commencé à s’améliorer, c’est le mental qui ne suivait plus. J’ai commencé à faire une dépression. J’étais triste, je pleurais beaucoup. Un psy m’a conseillé de parler de ce qui n’allait pas et si cela ne fonctionnait pas, d’essayer l’écriture. J’ai commencé à écrire : sur la maladie, sur la dialyse, sur la vie loin du Brésil…

Avez-vous eu des retours suite à sa publication ?

« Oui, la majorité des gens ont vraiment apprécié le livre. La dame avec qui j’ai travaillé sur la traduction, écrit également des poèmes. Elle a eu l’idée d’ajouter un poème à chaque fin de chapitre. Cela allège le discours, et rend le contenu plus poétique, moins dramatique. Les gens ont aimé ce détail.

La 1^ère partie du livre a été écrite au Brésil puis traduite en français, tandis que la 2^ème partie a directement été rédigée en français et ajoutée pour l’édition finale. Il y a des gens qui m’ont demandé de traduire la dernière partie en portugais, mais je suis trop fatiguée pour me relancer dans un tel projet. J’ai d’autres envies, dont celle de partir vivre dans le sud pour me rapprocher de mon fils. »